Je fais front face à la tempête de neige qui siffle à mes tympans et martyrise mon corps. J'essaye d’apercevoir un abris à cause de ce foutue blizzard mais je ne distingue rien entre le furie blanche et moi. Qu'est-ce qui m’avais pris d’avoir demandé à aller à la surface pour chercher mon Maître, on va m’avez informé qu’il ne fallait mieux pas l’importuner dans ses vacances forcé. Je déteste pensé qu’il ait pu être arrivé au point d’être bannis. S’abandonner à la colère et tuer, qu’elle déshonneur. Mais aurais-je réagit mieux dans sa situation sûrement pas...Et puis quoi aussi ? Je pensais vraiment que j’allais le retrouver en un claquement de main et qu’après on se ferait des câlins ? Mais qu’elle conne je peux être !! Bon sang, tout les éléments sont contre moi ? Mes Parents, l’Ordre, la Planète, la GALAXIE ou même la FORCE aussi ! Tout ce j’ai, je le perds. Pourquoi il a fallu que je sois la seule apprentie sans maître ? Est-ce un acharnement de ta part, force supérieur quoi que tu sois....

Cette nuit, j’avais été parcourue par des visions toute plus prenante les unes que les autres. J’avais vu d’abord un sol graveleux recouvert à moitié de neige. Toujours à travers les yeux de quelqu’un une créature bondir toute les griffes. Une rocher pulvérisé et une présence de plus en plus obscure, ancienne et dangereuse. En me levant au petit matin, toujours en sueur et à moitié groggy, il y a avait une chose dont je pouvais être complètement sûr. Cela ne pouvait être que lui. Après tout qui pourrait vivre et qui vivrait à la surface ? A part lui ? Au moins, il était vivant. Par moments l’idée me parcourait qu’il avait succombé, que je serais à jamais condamné à ce stade, à jamais condamné à servir de meuble. Je suis partis au pas de course. Personne absolument personne ne pouvait me stopper tellement l’excitation m’envahissait. Pas même un Darth.

Voilà, où j’en suis rendu...Perdu dans cette surface inhospitalière qu’avant je rêvais d’explorer ayant du mal à placer un pas devant l’autre. Soudain mon pied sombra dans un énorme sans que je n’arrive à le voir avant de tomber. Je réussi à me réceptionner par un roulé boulé. Je tente de relever mais le plafond est trop bas pour moi. Je prends mon sabre-laser et l’allume essayant d’avoir un peu de lumière. Et ce que je vois me stupéfait.
Finalement elle m’a vraiment guidé...

Entre les bips réguliers des scanners, les cliquetis métalliques des différentes machines installées dans la grotte qui servait de base et de centre de recherche à Lord Saevus et le vent incessant qui venait s'écraser contre les parois rocheuses du campement, il n'y avait pas moyen de se reposer, de réfléchir, ou même de méditer, seul le vacarme continuel des éléments mécaniques et naturels rythmait les journées du lord déchu. Avec le temps, Saevus avait apprit à interpréter les différents sons de son environnement pour en déduire une heure. A midi, les machines semblaient se calmer dans leurs cliquetis et bips, à la tombée de ma nuit, le vent devenait toujours plus violent. Enfin bref au fur et à mesure du temps, la routine s'installait, et l'état physique et mental de Saevus se dégradait toujours plus. Son dos s'était courbé, sa voix était toujours plus faible, ses yeux petits en renfoncés dans ses orbites. Il y a peu, le lord s'était surpris à parler tout seul, confondant ses moments de réelles solitude avec les quelque visites que le spectre de sa femme venait lui rendre.

Lord Saevus était assis dans l'ombre, là ou le peu de lumière de l’extérieur ne parvenait pas à arriver. De temps en temps il jetait un œil à chacune de ses machines, vérifiant leurs états. Il y a peu, elles avaient repérées quelque-chose, Saevus s'était rendu au lieu précisé, et n'y avait rien trouvé à part du vent et de la glace. Il était rentré au camp comme il en était sortie, sans la moindre trace d'avancées dans ses recherches. Il n'y avait pas la moindre vie sur cette maudite planète. En dehors de Maloran, il n'y avait que de la glace, et ce satané vent qui n'avait jamais cessé depuis son arrivé. Ce fléau aurait sa perte, même lors de ses rares retours à Maloran, il entendait toujours le hurlement perpétuelle du vent, il le sentait fouetter sa peau.

Saevus soupira longuement, il donnerai son âme pour recevoir de la visite d'une personne connue, Kira, Anhesis, même Eryndal et sa perpétuelle tête de boudeur pouvait lui manquer. Mais pour lui, la meilleure chose qui puisse lui arriver maintenant, c'était de recevoir la visite du Seigneur Noir. Saevus se doutait bien que Daleth ne viendrai pas, mais il continuait d’espérer.

Il se demandait aussi se que devenait son apprentie, avec un maître exilé, son immense potentiel ne pouvait pas être révélé aussi rapidement qu'elle le mériterai. Il soupira à nouveau, puis il y eu un grand vacarme un peu plus loin derrière lui. Il se retourna rapidement, puis se leva, cherchant la source de ce qui avait causé ce bruit. Puis il tomba nez à nez avec son apprentie... Kira. Saevus resta un moment immobile, les yeux grand ouverts par la surprise. « Kira... » finit-il par dire doucement, comme empli d'une grande joie. Puis il s'avança vers elle et la serra dans ses bras, se moquant du protocole.

Alors, que je me relevais difficilement ma toge noir légèrement égratigné par le sol rocheux et glacé. Le vent froid de la tempête s’infiltrant déjà dans mes vêtements, j’entendis quelqu’un bouger et par un vieux réflexe pris la poignée de mon sabre prête à me battre.

Mes yeux peine à s’accoutumer à la lumière produite par les machines en arrière-plan. Et je le vois, l’air mal en point. Il se rapproche de moi rapidement, je suis comme pétrifié qu’est-ce qui me prends, aurais-je traversé tout ça juste pour rester tel une statue devant lui. Il me prends dans ses bras et je fais de même, peinant à cacher les émotions bouillonnant en moi.
-Maître !! Répondis-je d’un ton euphorique. Je pensais ne jamais vous revoir, tant de gens m’on dit que vous étiez perdu, trop de personne m’on expliqué que vous deviez rester là-haut pour faire votre peine. Mais je ne peux supporter encore plus longtemps une journée sans vous...Dis-je peiné

Toute, ces histoires de bonne tenue et compagnie, je m’en fichais honnêtement ici et lui aussi je suppose. Ces vieilles traditions ne m’empêcheront pas de partager un moment particulier avec mon Maître. Celui sans qui je serais déjà morte à nourrir les créatures de Malachor.

Je sens derrière moi ce foutu vent, souffler vers la grotte comme si elles m’empressait de rentrer à l’abri. Je ne peux plus rien laisser au hasard maintenant que j’ai pu constater que la Force par sa seule puissance immuable et omniprésente à réussit à me conduire jusque-là. A fait en sorte que je me relève constamment face à la tempête, à ce que je ne courbe jamais l’échine devant la force des éléments.

Je me détache sans brusquer mon maître et lui demande gentiment avec un petit sourire en coin :

-Pourrions-nous nous mettre à l’abri de ce foutu vent ?

Je regarde par-dessus son épaule et m’aperçois estomaqué que les lumières qui m’ont éblouie tout à l’heure, sont en fait des machines posé dans la grotte, bipant de partout. Je n’arrive pas trop à comprendre à cette distance de quoi cela en ressort. De toute façon, je n’ai jamais été très forte avec ça.

-Mais que fais-tu ici au juste ? Demandais-je beaucoup trop curieuse.