Star Wars Ascension

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Une rencontre en amenant une autre...

Star Wars Ascension » Au coeur de la Galaxie » La bordure extérieure » Malachor V

Gaben Davoros
Gaben Davoros
Citoyen de Malachor
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Ce soir je portais une de mes armures légères qui différait de celles que je pouvais porter à la prison, autant par un minimum de souci esthétique mais surtout pour éviter que quelqu'un puisse faire un croisement de détails. Bien que ce n'était pas très courant, étant contemplateur je partais du principe que n'importe qui pouvait s'attarder sur des détails même infimes. M'imposer cette rigueur m'apportait de limiter au maximum des erreurs d'inattention et l'imprévu quant à ce que je pouvais entreprendre. Pour autant je ne surestimais jamais mes capacités et prévoyais souvent mon propre échec afin d'avoir déjà en mains une solution. Se préparer au pire pour réagir au mieux, était l'un de mes principes.

Ma capuche sur la tête, laissant ainsi mon visage dans son ombre, j'évoluais dans les ruelles du district 5, prenant le temps de laisser mon regard voguer sur ce que je pouvais croiser. De temps à autres un détail l'accrochait, m'arrêtant lorsque ma curiosité le nécessitait. Ma discrétion me permet de fendre la foule sans me cogner dans quiconque et d'observer. Ce district bien que peu apprécié par la majorité des habitants de la ville m'est en revanche appréciable. La présence du centre pénitentiaire impose à l'ensemble du district une atmosphère stricte mais où la violence n'est pas loin, une certaine électricité dans l'air en est le symptôme. C'était en quelque sorte comme si les habitants de ce district gardaient constamment à l'esprit qu'il était facile de commettre un impair et de se retrouver dans l'une des cellules de mon administration.

Une légère vibration dans l'une de mes poches m'indiqua qu'il était temps pour moi de prendre un tout autre trajet afin de me présenter à un rendez-vous dans un autre district et donc de prendre un moyen de transport plus rapide que mes pieds. Le trajet jusqu'au district 2 se passa sans encombre aussi me présentai-je à l'heure dans une des cantina huppée de quartier rouge. L'individu que je devais rencontré sous peu était l'un de mes contacts, un riche citoyen issue du quartier 1 dont l'argent lui permettait d'avoir des connections à travers toute la ville. Je lui avais sauvé la vie par le passé en quelque sorte, notamment en gardant pour moi un secret gênant à son sujet qui lui aurait valu entre autre d'être déshérité, et compte tenu de la fortune alors en jeu il m'en est redevable et m'est depuis lors loyal, et discret.

Ce soir nous avions réservé l'un des coins qui pouvaient être privatisés et dans une partie tamisée de l'endroit, ainsi nous pourrions discuter en toute discrétion puis nous divertir le moment venu, séparément car nos goûts en matière d'amusement différaient grandement. La conversation dura une bonne heure au cours de laquelle nous évoquâmes notamment le financement de sa part via des moyens détournés et sur mon ordre, d'un groupe qui a ce que mes investigations personnelles avaient mis au jour participait à entretenir les connections entre certains de mes pensionnaires et l'extérieur. Bien entendu aucune piste ne pourrait remonter jusqu'à moi, et en extrême nécessité mon interlocuteur servirait de dernier fusible. Le but de tout ceci était de maintenir une communication contrôlée afin de déterminer si certains prisonniers font partie de la rébellion ou au moins sont en contact avec quelques uns de ses membres.

Alors que nous en eûmes terminés je le congédiais et alors que j'allais rejoindre une alcôve plus discrète encore et dont le secret de mon activité y serait complet, mon regard s'arrêta un instant dans le vide. Je tournai la tête et croisai les yeux d'une célébrité. La main noire en personne. Lui sortais d'une alcôve et vint à ma rencontre aussi le saluai-je comme l'étiquette son statut l'imposaient avant d'engager la conversation.


Bonsoir Sir Fahde'vysh, je suis surpris de vous rencontrer ici ce soir. C'est la première fois que cela nous arrive, une rencontre inopinée en pareil lieu. Trop guindé à mon goût mais pourtant fort utile.
Eryndal Fahde'vysh
Eryndal Fahde'vysh
La Main Noire
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  • Posté Ven 10 Nov - 23:33

    Message n°1556 (2)


Année 517, mois 7, semaine 2.

Des rires emportés résonnent hors de l’alcôve qui accueille un petit groupe de Sith assorti à quelques twi’leks aux couleurs pastel. Les éclats se calment alors qu’une voix reprend son récit avec quelques difficultés pour garder un semblant de sérieux. A l’intérieur de l’alcôve elliptique à l’abri des regards car dissimulée dans un recoin plus calme de la grande salle et fermée par un épais rideau rouge sombre, quatre Sith fêtent l’anniversaire d’un cinquième. Et aux yeux de ces joyeux lurons, il n’y a probablement pas de meilleure surprise à organiser pour un ami qu’une soirée dans cette cantina très huppée du Rouge, associée par-dessus le marché à la maison close la plus réputée de la ville. Et ce soir, c’est Lord Kalzin, Caleb de son petit nom, qui en fait l’agréable expérience. Une twi’lek bleue lui divertit les yeux – et ceux de tous les autres – en dansant sensuellement au centre de la table, tandis que les assiettes se vident petit à petit et que les verres se remplissent à mesure qu’on boit. A droite de Caleb, un zabrak à la peau rouge et noire, aux tatouages devenus célèbres en devenant le visage de la nouvelle Main noire de Darth Daleth. Probablement celui qui a le plus de verres vides alignés devant lui mais paradoxalement le plus sobre de la bande. Pas facile de faire tomber un zabrak ivre mort, encore moins un spécimen de cette stature.

« Ah les gars, ça fait vraiment plaisir de vous avoir réunis autour de moi, comme au bon vieux temps ! », ne peut s’empêcher de répéter Caleb pour la douzième fois au moins. Eryndal lâche un petit ricanement en reposant son verre vide sur la table. « Tu veux dire comme au temps où les instructeurs de l’Académie nous crachaient à longueur de journée qu’on était juste de sales loques indignes de devenir des Sith ? », rétorque-t-il avec une expression cynique qui brille sur son visage. « Quelque chose du genre, ouais. Faut croire d’ailleurs que les choses ont bien changé en une génération. », ronchonne son comparse. Eryndal hausse un sourcil curieux pour l’inviter à poursuivre, tandis qu’il passe un bras autour des épaules de la twi’lek pâle qui s’est glissée entre les deux hommes. Caleb hoche vaguement la tête avant de cracher le morceau. « Au lieu de se préoccuper uniquement de la propreté de ses tenues et de leur stricte absence de pli, mon gamin n’arrête pas de me casser les pieds à me vanter tes exploits à chaque fois que je le vois. Dès que je le lance sur le sujet de son apprentissage de la Force, il repart de plus belle en braillant la Main noire par-ci, et la Main noire par là. Vous leur donnez quoi à manger aux gosses de l’Académie, sérieusement ? » Le zabrak en reste un instant coi, le regard perplexe alors qu’un infime sourire amusé et moqueur se dessine sur ses lèvres. Le gamin en question a une douzaine d’années et est encore un acolyte…

S’emparant d’une serviette qui n’a pas été utilisée, le zabrak sort un feutre de son manteau et appose sa signature sur le tissu immaculé pour le donner à Caleb qui regarde la scène avec surprise, sans afficher si c’est à cause du geste d’Eryndal ou parce qu’il se promène constamment avec un feutre noir dans la poche. « Tiens, tu pourras lui conter tes aventures pour obtenir cette inestimable griffe de la Main noire. Tu pourras à nouveau devenir son héros préféré. » Une moue blasée sur le visage du Lord accueille la tirade du colosse. « Je sais pas pourquoi, mais j’ai comme un gros doute là-dessus. » Lâchant un petit rire, le zabrak ne peut s’empêcher de rétorquer : « Je sais, il paraît que je suis irrésistible. » Haussant un sourcil, son ami de ses années à l’Académie feinte l’agacement face à ce caractère toujours aussi peu pourvu de modestie. « D’ailleurs, à ce propos… ça en est où avec ton ancienne apprentie ? Lord Canem, l’exécutrice… »

Plissant les paupières de suspicion, Eryndal a déjà ses traits qui se raidissent à l’abord de ce sujet très sensible. « Comment ça, où ça en est ? » Levant les sourcils d’une mine innocente, Caleb hausse doucement les épaules. « Oh, je ne sais pas, il y a des tas de rumeurs qui courent depuis longtemps, alors parfois on se demande si… » Il ne termine pas sa phrase mais conclut d’un clin d’œil complice. Renfrogné tandis que les autres Sith rient à peine sous cape, le zabrak fronce les sourcils et lance un regard mauvais à son ami trop joueur pour son propre bien. « Les rumeurs racontent un sacré paquet de merde, j’y crois pas que vous puissiez écouter des conneries pareilles. », siffle la Main noire sèchement avant de se lever de son siège. Visiblement, il a plutôt l’alcool mauvais, mais la douce brume qui avait commencé à envelopper son esprit comme un doux cocon a disparu sous l’agacement et la colère, détestant inconsciemment qu’on aborde ce sujet. « Boude pas voyons, c’était pour rire ! » Faisant le tour de l’alcôve pour s’éclipser derrière le rideau, le zabrak lance d’un ton torve : « C’est ça, j’en suis extatique. Vous me cassez les couilles modèle géant, oui ! »

Et Eryndal s’en va bouder sans un regard pour ses comparses. De toute façon, il finira par revenir… après s’être changé les idées au bar, probablement. C’est d’ailleurs dans cette direction que se tourne le zabrak à l’expression à présent bien taciturne. C’est là qu’il aperçoit une silhouette non loin de là. L’homme se retourne vers lui, leurs regards se croisent et il reconnaît là le Lord qui fut jadis un Jedi mais dont la mémoire déficiente et savamment nettoyée par le Seigneur noir avait rejeté toute influence néfaste des dogmes dépassés de son ancien Ordre. Le directeur du centre pénitencier de Maloran, voilà où il en est aujourd’hui… et à la renommée assez peu orthodoxe, si bien qu’il est assez surprenant de le trouver au plein milieu de cet endroit. Marchant vers Gaben, le zabrak s’arrête à sa hauteur alors que celui-ci lui adresse la parole. Esquissant un maigre sourire alors qu’il tente de prononcer son patronyme ; sourire relevant un peu plus de la grimace, à vrai dire, Eryndal hausse un sourcil en répliquant : « Trop guindé ? Si vous le dites… Lord Dementis, c’est plutôt moi qui suis surpris de vous croiser ici. Vous êtes si dévoué à votre tâche… Darth Sanguis suffira, l’évocation de mon clan familial a toujours quelque chose d’étrange et de presque surfait… » Comme si l’on parlait d’un autre, d’un zabrak qu’il n’est plus mais dont il se sert hors de Maloran en guise de personnage.
Gaben Davoros
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Je le suis effectivement, Darth Sanguis. dis-je tout d'abord, lui indiquant ainsi que j'avais compris sa requête de ne plus me voir tenter maladroitement il fallait le dire d'utiliser son nom de famille. Chacun était libre de s'identifier comme il le souhaitait, d'autant plus lorsqu'il avait son statut au sein de notre société.

C'est d'ailleurs mon travail qui m'a amené à évoluer en pareil endroit, contrairement à mon habitude il me faut l'admettre. Je peux vous offrir un verre? A moins que vous préféreriez boire en une tout autre compagnie?

Nul flatterie, encore moins un quelconque désintérêt. Simplement j'étais poli et il devait le savoir. Tout était question d'apparences en cet univers, et nous autres Sith devions en avoir conscience plus que nul autre. Nous pour qui jouer dans l'ombre était la base de notre savoir-faire, une nécessité pour notre survie même lorsqu'il nous fallait quitter notre planète pour servir les intérêts de notre Ordre.

Quand bien même je me dois de veiller au bon fonctionnement de ma structure, je dois pour cela m'en extraire de temps à autre, ne serait-ce que pour m'assurer ne de pas m'y aveugler l'esprit. A trop demeurer dans la même cellule, on en connait toutes les pierres et certaines choses peuvent alors être si communes qu'elles parviennent à se soustraire à notre regard. ajoutai-je un brin énigmatique, sans pour autant m'inquiéter de ses capacités de compréhension. Après tout il était l'un - sinon le plus proche - des serviteurs de notre Seigneur. Nu doute qu'une bonne maîtrise du sabre seule ne pourrait suffire à tenir ce poste comme il le fallait.

Pour ma part je n'avais ni les compétences ni l'ambition de prétendre à son titre. Malgré mon âge tant de progrès m'étaient encore possibles, ne serait-ce que pour repousser plus encore les limites de mes connaissances dans les domaines que j'affectionnais plus particulièrement dans la force, à savoir la projection et la perception. J'étudiais d'ailleurs de longues heures dès que possible car seule une étude sérieuse de la force en permettait une exploration source d'apprentissage.

Pour cela d'ailleurs il m'arrivait parfois d'étudier certains de mes pensionnaires Sith, autant pour leur caractère que leurs réactions et capacités lors de certains exercices ou encore au cours des violents combats de l'arène.

Pour en revenir à mon interlocuteur, je le dévisageais tout en affichant un visage neutre, non pas par provocation mais parce que telle était ma nature, tout en l'écoutant et en attentant d'éventuelles questions prochaines. Je contenais au maximum mes émotions, notamment quant à ce que je souhaitais laisser transparaître ou au contraire dissimuler. Et ceci m'amenait donc la plupart du temps à porter un masque inexpressif qui en avait dérouté certains par le passé. J'estimais qu'il n'en prendrait pas ombrage, et si le contraire se produisait alors je m'en excuserai auprès de lui.


Eryndal Fahde'vysh
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  • Posté Lun 8 Jan - 10:34

    Message n°4209 (4)

Baissant les yeux pour observer Gaben du coin de l’œil alors que celui-ci rectifie habilement le tir, le zabrak se contente de croiser les bras sur son torse d’un air détaché, ne prêtant déjà plus attention à la tablée de Sith avec qui il avait passé une bonne soirée jusque-là. Il plisse doucement les paupières en apprenant les raisons de la présence du directeur du centre pénitencier dans un lieu qui lui correspond si peu. Le travail ? Quelle étrangeté. Considérant l’offre du Sith en le jaugeant de haut en bas, le visage d’Eryndal finit par se fendre d’un demi-sourire alors qu’il hoche légèrement la tête. « Il faudrait être fou pour refuser. », ironise-t-il en songeant qu’il est bien plus fou d’accepter à tort et à travers sans être un minimum sur ses gardes.

A vrai dire, la Main noire ne compte plus les hypocrites tentatives de rapprochement juste pour souffler quelques mots à leur propos au Seigneur noir. Mais à bien l’observer, il lui semble que Lord Dementis n’est pas de cette souche, à moins qu’il se leurre avec des espoirs vains. Il serait de toute manière bien présomptueux d’envisager les conversations entre Daleth et sa Main comme ne tournant qu’autour du travail. Leurs longues parties d’échecs ne sont là l’occasion que de nommer leurs pions de certains Sith et de se moquer dans le secret de leurs murs de leurs ambitions à peine masquées.

Pendant un instant, il considère le Lord avec attention, observant dans les non-dits cette nécessité d’étendre une certaine influence vers l’extérieur de la prison. Un jeu habituel des Sith, mais qui s’avère là bien nécessaire pour assurer la sécurité de la cité. « Je vois. », souffle-t-il sans plus de commentaires. Le zabrak accompagne Gaben jusqu’au bar, s’y appuie d’un coude en attendant que l’on vienne s’enquérir de leurs consommations. D’autres clients, réguliers ou non, sont également attablés là, sans doutes dans l’optique d’une commande particulière. Les regards ne tardent guère à obliquer vers le colossal zabrak, s’y concentrent comme un amas d’insectes autour d’une source lumineuse, sans pour autant que l’on ose s’approcher pour le déranger. « J’ai parfois le même sentiment que vous. A trop rester au sommet de la pyramide, on en risque d’oublier ce que nous nous sommes engagés à protéger. », ajoute la Main en ignorant l’attention lointaine dont il fait l’objet.

Bien heureusement, le travail de Main noire ne se résume pas à de la paperasse. Eryndal aurait fini par devenir fou sinon. Il détourne la tête alors que le barman vient vers eux, donne sa commande après Gaben puis lâche un soupir amusé. « J’ai au moins la chance d’avoir des activités assez variées pour servir au mieux notre Seigneur suprême. » Un seigneur suprême qui n’est jamais véritablement loin de ses pensées, et qui n’est sans doutes jamais loin non plus des pensées des autres Sith, pour de bonnes comme pour de mauvaises raisons. « Je suppose donc que vous n’avez pas égaré de pensionnaire ici. », termine-t-il avec un sourire narquois en retournant au sujet initial en voyant du coin de l’œil les consommations arriver.
Gaben Davoros
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La Main noire était pour moins une énigme dont la rumeur en disait bien plus que ce que l'on connaissait. Pour ma part je n'avais pour lui aucune curiosité dévorante car seule comptait au final ce qu'il acceptait de laisser transpirer de lui. Un fidèle serviteur de notre Seigneur noir, qu'il ne fallait pas ennuyer si l'on était pas de taille à affronter son courroux. En ce sens je nous estimais comparable, mais je ne m'aventurerais pas à pousser la comparaison plus loin. Par manque d'informations dans un premier temps, mais aussi parce qu'il était facile de voir que nous étions de nature somme toute très différente.

Ce fut donc libre de tout sentiment contraignant - crainte, haine, admiration ou tant d'autres - à son égard que je conversais avec lui, même lorsqu'il fit appel à l'ironie pour répondre à mon invitation et ne m'en offusquai pas le moins du monde. La suite de ses paroles fit naître un léger sourire sur le visage, appréciant autant ses réponses brèves qu'une nouvelle similitude dont il parla lui-aussi. Après ce sourire naquit une étrange idée dans mon esprit, mais dont je t'airais la requête auprès de mon interlocuteur. Cette idée consistait à l'inviter à échanger quelques passes d'arme à l'occasion d'une présence simultanée à l'académie. Combattre contre lui, bien que le but ne serait alors pas de se tuer, mais avec toute la rigueur d'un duel au sabre pourrait s'avérer aussi intéressant que source de progrès. En effet je faisais partie de ceux qui pensaient que tout pouvait être source d'apprentissage tant que cela était fait avec sérieux. Pour autant je ne lui glissai mot de cette idée alors même que je reprenais la parole à sa suite.


Celui qui se plaint de la monotonie de sa tâche s'en est déjà égaré, comme disait mon Maître. C'est d'ailleurs ce que je m'emploi à transmettre à mon apprenti et l'épreuve sur laquelle il bute actuellement, trop empressé qu'il est à présupposer du résultat ou de la difficulté de l'exercice. La fougue de la jeunesse probablement… dis-je en esquissant un nouveau sourire, tout en jetant un oeil aux verres que l'on venait de nous porter tandis qu'il avait repris la parole à son tour en affichant un sourire narquois..

Santé.ajoutai-je avant de boire d'une traite le verre d'alcool fort, puis de visualiser le chemin de chaleur qu'il produisit dans ma gorge puis ma trachée avant de revenir à ses mots pour lui répondre une fois encore.

Nul pensionnaire manquant à l'appel monsieur, lui dis-je sans empressement et non décontenancé par sa phrase. car si tel était le cas je ne serais pas ici, et vous en seriez déjà informé comme le veulent les protocoles d'urgence lors d'une évasion.

Quand bien même notre nouveau seigneur de district a décidé de diminuer les crédits alloués à la prison que je dirige, je veille à ce que chacun continue à remplir son office.
dis-je sans lui masquer ni exagérer le peu de sympathie que j'avais pour celui qui avait succédé à Kilian lorsque ce dernier avait été promu Darth de la sphère des renseignements et de la justice. Réalisant que mes paroles pouvaient être mal interprétée, je repris la parole aussitôt mais calmement afin qu'il n'y ait aucune méprise sur mes intentions.

Mais je ne vous ai point invité à boire un verre pour parler budget, veuillez m'excuser de ces mots. ajoutai-je finalement plutôt sobrement, espérant que compte tenue de ma nature, il comprendrait.

Eryndal Fahde'vysh
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  • Posté Dim 21 Jan - 22:21

    Message n°5106 (6)

Le mot tiré de l’ancien mentor de Gaben arrache un petit sourire au zabrak. Voilà un trait d’esprit très porté sur l’importance du travail, songe-t-il. Les Sith de cette trempe étaient rares. Non pas qu’ils soient paresseux, bien au contraire, comment pourraient-il obtenir plus de pouvoir et de puissance autrement ? Mais ceux qui comprenaient que leur tâche, si ennuyeuse pourrait-elle l’être, était d’une importance capitale pour l’accomplissement des autres, dans une vaste chaine, une fourmilière où le rôle défini de chacun permettait de faire tourner rond le monde, ne faisaient pas légion. « Il n’a pas tort. », admet Eryndal avant d’ajouter en nuançant son propos : « Mais il ne passait sans doutes pas ses journées à remplir de la paperasse. En ça, les employés de l’administration méritent une certaine admiration. »

Inclinant légèrement la tête en s’emparant également de son verre alors que Lord Dementis s’occupe de trinquer, le zabrak imite son confrère Sith et vide le contenu du verre en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. L’alcool glisse le long de l’œsophage et chatouille sa gorge. Avec ce qu’il a déjà consommé depuis qu’il est ici, le zabrak a perdu le compte de ses verres vidés… Mais la sensation de la brume enveloppant les sens, il ne la connaît toujours pas. Ses pensées reviennent sur les paroles de Gaben, ne cherche pas longtemps dans sa mémoire pour retrouver l’identité de son Apprenti. Un jeune homme qu’il a déjà connu plusieurs années en arrière. A l’époque, un gamin un peu casse-pieds à cause de sa curiosité, mais attachant pour son côté intéressé par de nouvelles formes de savoir et sa capacité à raisonner sur l’aspect philosophique de leur rapport à la Force.

Le zabrak sent alors un petit sourire curieux adressé au directeur de la prison. « Quel genre d’épreuve avez-vous placé sur ses épaules ? Ne voyez pas cela comme une indiscrétion, bien sûr, vous êtes libre de ne pas me répondre. » Pour Eryndal, dont le maitre avait été tout sauf un mentor sur les voies de la Force et de l’existence du Sith en devenir qu’il était, ces épreuves données aux apprentis relèvent parfois du mystère. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir eu lui-même à enseigner mais… disons qu’Anhesis avait eu de toute façon besoin d’un apprentissage un peu différent du schéma classique. Alors, quand il a face à lui un mentor plutôt équilibré qui prend sa tâche au sérieux, il est comme rassuré, d’une part et sans doutes… un peu envieux, peut-être. La vie est plus simple quand on nous fixe des objectifs. Mais ce sentiment est après tout assez ridicule, si le zabrak en est là aujourd’hui, c’est grâce à ses nombreuses épreuves qu’il a su dépasser.

Un fin sourire s’étire sur son visage alors que Gaben fait part, avec intentionnellement ou non la volonté de nuire à son seigneur de district, de cette fâcheuse histoire de coupes budgétaires. Encore un Lord de district radin…, songe Eryndal. Ou simplement cupide qui voyait là un moyen de s’enrichir sans se faire remarquer. Pendant quelques secondes, le zabrak plisse les paupières et hausse un sourcil songeur, avant de reporter son attention vers Gaben. A l’évidence, ce n’est pas l’amour fou entre lui et son seigneur de district. Rien d’étonnant, en même temps, pour faire fonctionner une telle structure, ça ne se fait pas avec de l’air. « C’est noté. », lâche-t-il avec un sourire narquois. Ce n’était sans doutes pas son intention que de se plaindre à la Main noire, mais si d’une quelconque manière le bon fonctionnement des institutions de Maloran peut être maintenu, le zabrak n’hésiterait pas à toucher un mot au Seigneur du district 5. Alors que Gaben présente ses excuses, le zabrak hausse doucement les épaules, prenant un air faussement innocent : « Oh, je m’en doute, il n’y a pas de mal. Mais en ce cas m’avez-vous invité pour une autre affaire ? »
Gaben Davoros
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Si lorsque j'étais moi-même son apprenti je le pensais aussi, depuis que j'ai pris sa succession à la tête de la prison j'ai eu le temps de mon rendre compte de la quantité de paperasse que nécessite une telle structure. lui dis-je en esquissant un sourire amusé.

Tout l'administratif que produisait et nécessitait la gestion d'un centre pénitentiaire de cette envergure m'accaparait souvent un bon moment derrière mon bureau. Mais heureusement la rigueur de vie que je m'imposais me permettait de ne point me laisser submerger par la paperasse que je traitais au plus vite afin de ne pas la voir s'amonceler sur mon bureau. Comme nous venions tous deux de le dire, aussi pénible que soit une tâche elle assure la stabilité d'un ensemble plus grand.


Son épreuve actuelle consiste à suivre l'entrainement prodigué au sien de l'académie. Si de prime abord cela ne parait pas en être une, elle consiste en une chose que la jeunesse ne parvient pas toujours à comprendre. Prendre le temps. lui dis-je énigmatique, avant de développer plus en détail.

Son jeune âge le pousse à vouloir apprendre vite, à se libérer de la rigueur de l'académie qu'il perçoit pour l'heure comme un frein à son progrès car il s'y sent enfermé dans la pédagogie qui y est inculquée. La répétions longue et stricte lui donne l'impression de stagner sans liberté d'apprendre. Il devra apprendre à s'abandonner, accepter d'affronter tout exercice sans se projeter quant à sa difficulté, son échec ou sa réussite future. Il est des choses que le temps seul peut permettre d'assimiler. Quoi de plus difficile pour un jeune esprit que de le comprendre réellement.

Je me tus un instant, le temps de faire signe à l'un des serveurs de nous resservir tandis que la Main noire réagissait à mes paroles et me posa une question suite à mes paroles à propos de Lord Ultis, mon seigneur district.

Je veux faire de la prison un symbole de justice. Pour qu'y travailler soit vu comme un privilège, et que tout séjour y soit redouté et craint. Pour cela il me faut communiquer au sein de mon district dans un premier, mais aux autres par la suite. Je vais lancer prochainement une campagne de recrutement afin de trouver de nouveaux gardes fiers d'assurer la sécurité de ceux qui pourront arpenter la voie de la rédemption. Mais aussi d'assurer la sécurité des autres citoyens en veillant que ceux qui ne pourront jamais trouver la rédemption ne puisse repenser une menace pour les citoyens.

La prison doit être à la fois un espoir et une crainte, comme l'est notre système judiciaire. Stricte, impartial et implacable.
dis-je encore avant de lui opposer une requête qu'il était libre de refuser.

Auriez-vous quelques noms de candidats à proposer parmi votre réseau? Nombreux doivent être vos contacts compte tenu de votre rang Darth Sanguis. Si Lord Ultris n'y voit pas d'intérêt, j'espère vous convaincre d'une telle communication.

Eryndal Fahde'vysh
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  • Posté Jeu 15 Fév - 14:09

    Message n°6511 (8)

Un fin sourire se dessine sur les lèvres du zabrak qui, d’un signe de la main au serveur du bar, demande la même chose et voit son verre à nouveau plein. Quelle belle magie que celle d’avoir l’occasion de voir un verre ne jamais se terminer réellement. Il imagine sans peine ce jeune apprenti en plein désarroi que de devoir toujours répéter les mêmes exercices alors qu’il a l’intime conviction d’avoir déjà compris leur but, maitrisé les tenants et aboutissants de la tâche. Au visage de Lysander se succède le sien, celui du jeune zabrak qu’il a été et qui, lui aussi, voulait apprendre vite, quitte à s’en mordre les doigts. Tenir tête à son ancien maitre, Lord Tenebris, n’avait jamais été chose aisée et même les enseignements de l’Académie avaient longtemps été inutiles pour lui donner la moindre chance de survivre. Seule la constitution hors norme de sa race avait pu l’aider à encaisser, à l’époque. Eryndal n’avait pas eu vraiment le choix : apprendre vite ou mourir.

« Le cocon de l’Académie permet ce genre de considérations mais n’est pas la seule formule d’un bon apprentissage. La notion de temps vient avec la maturité et celle-ci doit se construire sur l’expérience. Au fond… il n’y a pas de meilleur maitre que l’échec pour se rendre compte de nos empressements passés. C’est normal qu’il veuille aller plus vite, on est beaucoup à être passé par là… Il serait dommage de réfréner cette énergie et de la muer en frustration alors qu’elle pourrait lui servir à mieux cerner les secrets de la Force. » La Main noire s’empare de son verre, le vide à nouveau d’un trait avant de hausser les épaules. « De toute façon, nous avons la vie entière pour apprendre et nous perfectionner. Il le comprendra de lui-même bien assez tôt. » Le meilleur exemple sur la question s’avère sans doutes le Seigneur noir. Quelques siècles au compteur mais qui avoue avec franchise qu’il est encore loin d’avoir fait le tour de toutes les interrogations.

Les difficultés de Lysander mises de côté, le zabrak tourne lentement son regard vers son interlocuteur abordant le sujet de la prison. Il plisse un instant les yeux, alors que tout en écoutant, certains rapports de réunions du Conseil lui reviennent à l’esprit. Certaines inquiétudes ont pu être émises concernant la recrudescence des récidivistes, souvent pour les petits délits des citoyens. Des jeunes qui n’avaient pas l’air de craindre outre mesure leur séjour. Mais, concernant la nécessité d’embaucher davantage de personnel, ou d’en renouveler plus qu’à l’habitude, non, rien dont il se souvienne. Ses pensées reviennent sur la conversation brusquement, tirées par la contradiction des propos. S’il plisse légèrement les paupières, la Main noire ne fait rien paraître de ce qu’il pourrait alors songer. « Je ne crois pas avoir lu quoique ce soit d’alarmant concernant les effectifs des formations des futurs surveillants pénitentiaires. Ils sont stables tout comme les recrutements annuels. Auriez-vous une hécatombe de démissions sur les bras ? »

Si ses derniers mots sont prononcés avec une certaine ironie, il n’empêche que cette volonté de large recrutement alors que les chiffres des pensionnaires sont plutôt stable est un peu étrange. Et puis… Eryndal est certes connu de tous dans la cité, ça ne veut pas dire qu’il connaît tout le monde, son réseau est fait de collaborateurs, citoyens ou Sith, donc des gens qui ont déjà du travail, et interférer dans leurs histoires de famille n’est certainement pas dans la liste des loisirs de Darth Sanguis. Il hausse les épaules, songeant qu’il en discuterait avec le Darth de la sphère judiciaire, après tout c’était son boulot d’assurer la bonne marche de leur système, des conditions de travail des enquêteurs en passant par les procès et ce qui s’ensuit après, sans oublier la dissuasion qui doit s’opérer pour éviter de nouveaux crimes. « Implacable ne va pas vraiment de pair avec espoir. », finit en tout cas par lâcher Eryndal. « Si le système l’était, nous ne nous donnerions pas la peine d’offrir la moindre seconde chance à qui que ce soit et la prison n’aurait pas d’utilité. Si elle est une punition, elle doit aussi s’assurer de l’évolution de la mentalité de ses détenus en leur ouvrant la voie sur un avenir qui pourrait être meilleur que leur passé en adoptant une conduite qui respecte les règles de Maloran. Mais j’ai ouïe dire que ça ne fonctionne pas fort ces temps-ci. »
Gaben Davoros
Gaben Davoros
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C'est bien pour cela que je lui impose de poursuivre à percevoir l'enseignement de l'Académie en plus de ce que je peux lui transmettre. Deux sources de savoir sous des formes bien différentes. J'ai pour tâche, entre autres, de canaliser son énergie justement l'amener à faire de chaque échec un échelon supplémentaire sur lequel s'appuyer pour progresser davantage.
lui dis-je pour opposer mon avis sur la question.

Le temps était nécessaire à la maturation de bien des éléments, du développe de la plus infime bactérie jusqu'au plus forts des combattants. Du fromage pour la première, un Sith accompli pour l'autre. C'était le second objectif que je m'employais à mettre en oeuvre pour mon apprenti, du moins me pensais-je capable de l'amener à se forger les outils nécessaires pour cela.


Oh non, pas de démissions. débutai-je en haussant un sourcil. Etait-ce de la suspicion que je semblais percevoir chez moi interlocuteur? Mais il se pourrait que cela ne tarde pas à venir.

Je levais mon verre pour boire une nouvelle gorgée, laissant s'installer un silence uniquement brisé par les paroles de la Main. Le sous-entendu est assourdissant à mes oreilles mais je ne pouvais en prendre ombrage. Non pas que je comptais émettre de faux semblants ou autres mensonges à l'attention de mon interlocuteur, bien au contraire. Ma franchise m'avait plusieurs fois causé pas mal de problèmes mais on ne pouvait que rarement changer sa nature.

Avant d'être en mesure d'offrir un espoir de rédemption à mes pensionnaires, il faudrait déjà que je puisse disposer d'un personnel exemplaire. repris-je à sa suite en lâchant un léger soupir.

Cela faisait trois ans à présent que j'avais pris la succession de mon maître à la tête de la prison, et si j'en connaissais la cartographie - officielle et plus secrète - sur le bout des doigts, je continuais à en découvrir les rouages, certains grippés. Les employés n'étaient pas tous des saints et après tout ce n'était pas ce que je demandais. En revanche comment les prisonniers pouvaient évoluer si ceux qui les gardaient n'étaient pas un exemple d'intégrité.


Est-ce une question de compétence? Par ego j'aimerais dire qu'il ne s'agit pas de cela. Quoi qu'il en soit après trois ans à sa tête, je découvre encore certains comportements, certains arrangements et commerces qui ne peuvent perdurer si l'on veut faire changer les mentalités. Qui accepterait les leçons de quelqu'un qui ne les applique pas lui-même. dis-je le regard tendu face à moi comme si mes yeux pouvaient voir derrière, plus loin.

Les belles apparences d'exemplarité, ne tiennent jamais longtemps. Un jour ou l'autre un rouage de cet ensemble clandestin défaille et met en branle ceux qu'il faisait fonctionner. Alors à l'étude apparait ceux qui doivent être remplacés. C'est pourquoi je vous demandais si vous aviez quelques connaissances qui pourraient être intéressées de prendre part à ce renouveau.

Brève pause avant que je ne pivote légèrement pour faire face à celui avec qui je conversais.

La justice de notre guide suprême se doit être implacable, dans le sens où nul ne peut s'y soustraire. En revanche son application peut effectivement offrir une chance à ceux pour qui cela est possible. A côtoyer mes pensionnaires plus souvent que leur propre famille - pour ceux qui en ont une - je peux le dire, il est trop tard pour certains d'entre eux, pour les autres… Et bien, ils ne doivent rester en prison, une alternative doit leur être proposée.

Par exemple j'ai commencé à me pencher sur tout un tas d'idées, comme intégrer nos forces de la sphère des interventions offensives pour ceux dont la colère a besoin d'être prise en main. Ou encore celle de l'enseignement ou même de la logistique. Transmettre un savoir à quelqu'un est une responsabilité qui pourrait amener bon nombre d'individus à trouver un sens à sa vie.


Mon regard croise un instant le sien et je m'interrompis dans mon discours. C'était tout moi ça, à me lancer corps et âme dans ce que je faisais. Parfois la passion me prenait et mon flegme laissait place à un discours qui pouvait devenir assommant.

Pardonnez-moi, il est des sujets sur lesquels je deviens vite enflammé. Je ne prends pas mon rôle à la légère, chacun à son niveau a un rôle à accomplir dans notre société. Il se peut que je prenne le mien trop à coeur.

Eryndal Fahde'vysh
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La Main Noire
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  • Posté Jeu 15 Mar - 22:20

    Message n°7937 (10)

« C’est la nature humaine. », glisse-t-il entre deux verres en écoutant les propos de son interlocuteur. « On ne peut demander aux autres d’être parfaits, mais il est peut-être possible de trouver de quoi les faire évoluer… dans le bon sens. » Pour les gardiens comme pour les détenus, pour les citoyens comme pour les Sith. Le Seigneur noir s’y était toujours appliqué et en retour, ceux dont il s’entourait depuis deux siècles pour faire prospérer leur société s’y appliquaient aussi. Pour le mieux. Et du mieux qu’ils le pouvaient. L’on ne peut nier que certains sont plus réceptifs que d’autres aux leçons de Daleth, même au niveau du Conseil noir, en tous les cas, cette philosophie s’avère finalement plutôt payante au vu de la cité dans laquelle ils vivent. Bien peu de désœuvrés, du travail est proposé à ceux qui souhaitent s’élever, et on ne laisse pas des enfants dormir dans la rue… C’est sans doutes bien mieux que les riches mondes de la galaxie qui se pavanent de leurs modèles de vertu et d’intégrité.

Observant la bouteille d’alcool qu’il a emprunté des mains du barman, le zabrak fait mine de paraître rêveur alors qu’il écoute attentivement le discours du Lord. La Main noire ne se repose jamais, malgré les piètres tentatives pour lui changer les idées et s’il n’a rien à commenter concernant le point de vue de Gaben, c’est parce qu’il partage globalement son avis sur la question. « Il me semble qu’un partenariat s’était créé entre la prison et l’université quand je n’étais alors qu’un apprenti, mais les liens entre les deux entités pourraient certainement se développer davantage, je n’en doute pas. », finit-il par évoquer en relevant son regard de braise sur l’humain. L’éducation est le premier des terreaux dans la construction d’une civilisation moderne et stable. Les régimes de terreur mis en place par le passé par les Sith n’ont été au final que des échecs successifs et plutôt révélateurs quant au fait qu’on ne peut contrôler l’univers, et encore moins les gens qui le constituent. On peut en revanche leur donner les clés de l’émancipation pour les encourager à se rendre utile, à petite comme à grande échelle pour former ainsi un tout cohérent et puissant.

« Je ferai en sorte de m’adresser aux bonnes personnes pour encourager des volontaires à sauter le pas. » finit-il par conclure en esquissant un petit sourire à la remarque finale de son interlocuteur. En effet, si Gaben n’était pas très bavard au premier abord, il devenait apparemment très loquace en abordant les bons sujets. « N’oubliez pas de vivre, Lord Dementis. C’est la leçon la plus importante du Seigneur noir : ressentir pour comprendre toute l’ampleur de notre devoir et l’importance de ce qu’il nous demande de protéger. C’est la clé pour se soustraire à l’étau trompeur du Côté obscur et en devenir le véritable maître. Autrement… nous serions aussi vides que les Jedi. » Nouveau sourire pour ponctuer sa réflexion, tandis que le regard de braise se braque sur Gaben, sans rien laisser paraître de toute l’ironie de ses paroles.

Claquant son verre vide sur le bar, Eryndal constate du coin de l’œil que ses comparses de soirée ont décidé de terminer leur fête chez Caleb. Probablement les a-t-il invités, mais en tout cas, ils auront probablement un peu de mal à retrouver leur moyen de locomotion pour arriver à destination. Observant le petit groupe passablement torché qui dérive tant bien que mal vers la sortie, à force de grands rires, la Main noire ne peut s’empêcher de secouer légèrement la tête. « Et en parlant de devoir, je crois qu’il me rappelle déjà. », commente-t-il dans un soupir qui soulève ses épaules. Qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour éviter des catastrophes en chaines, ou pour que l’épouse de Caleb retrouve son cher et tendre en un seul morceau. Même s’il est actuellement à peu près aussi frais qu’un linge qu’on sortirait des égouts. « C’était un plaisir de boire avec vous, Lord Dementis. », dit-il en guise de salutation tandis que ses traits habituellement boudeurs se fondent en un visage plus aimable, prenant alors congé de son interlocuteur pour aider son ami à marcher un peu plus droit. Quitte à devoir le porter jusqu’à sa motojet.
Gaben Davoros
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C'était avec la plus grande attention que j'écoutais les réponses de mon interlocuteur. Ses paroles tranchaient avec l'image qu'il renvoyait d'habitude, du moins pour la majorité des gens. La Main noire n'était pas connu pour son côté sociable et pourtant je prenais plaisir à converser avec lui ce soir.

Effectivement, mais ce partenariat est aujourd'hui à développer, notamment pour accroître l'intérêt qu'ont mes pensionnaires pour celui-ci. La connaissance est la clé de l'intégration effectivement, mais n'attire pas tout le monde. Certains préfèrent laisser la réflexion à d'autres pour se tourner davantage vers l'action. dis-je à nouveau.

J'avais réfléchi à plusieurs reprises à l'offre actuelle qui s'offrait aux prisonniers en fin de peine. Leur sortie était plus souvent synonyme de flou, car le cadre de la prison avec son rythme quotidien très encadrée leur amenait des repaires. Leur en trouver d'autres une fois dehors n'était pas chose aisée.


Merci Darth Sanguis. dis-je dans un premier temps avant d'écouter la leçon qu'il m'offrit quant aux enseignements de notre guide. Dans un premier temps ses paroles me parurent générales mais la fin de ses mots devinrent plus clairs. Là où les Jedi se refusaient toute émotion, nous Sith les acceptions et apprenions à les assimiler pour mieux les utiliser.

Plaisir partagé Darth Sanguis. lui dis-je alors que notre conversation prit fin et qu'il se leva.

Un instant je repensais à ses paroles au sujet de la dualité Jedi / Sith. Etrangement cela fit naitre un sentiment étrange, comme si cela faisait écho à quelque chose de familier sans parvenir à mettre le doigt dessus. Secouant la tête pour ne pas m'encombrer l'esprit et mieux l'utiliser pour le reste de ma soirée je vidai d'un trait mon verre avant de quitter les lieux. J'avais à faire et malgré cet intermède, il me fallait revenir à ma tâche.


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