Saevus ne put que sentir la peur qui commençait à investir le corps de l'inconnu, le darth savourait cette peur, il s'en nourrissait c'était ce qui lui donnait sa force, c'est d'ailleurs pour cela qu'il a toujours préféré combattre des être vivant plutôt que des droïdes, ceux-ci sont dénué d'émotions c'est comme se battre face à un mur, un mur qui voulait vous tuer. Au contraire, chaque êtres vivant possède des émotions, c'est ce qui définit le vivant, même les Jedis, tentent de se soustraire à leurs sentiments, cependant, ils restaient des être pourvu d'une conscience, il pouvait ressentir la peur, et même la colère. Voilà ce qui était intéressant dans un combat contre un Jedi. Malgré que ceux-ci soient les ennemies des sith, Saevus ne pouvait pas se contenter de les haïr. Oh oui, il les détestait, mais par dessus cela, il les respectait, il respectait leurs formes de combats, leurs visions de la Force, même si celle-ci est bien différente de la sienne.
Eh bien, mon cher Saevan, il semblerait que vous vous soyez mis dans un sacré pétrin. Si vous aviez usé vos pouvoirs avec un peu de jugeote, bien des désagréments vous auraient été épargnés. Je ne suis pas n'importe qui, voyez-vous. Mais je sais que vous êtes un chevalier Jedi. Si ça ne tenait que de moi, chevalier, votre ordre aurait été purgé complètement. Les erreurs de Palpatine en son temps, je ne les aurais pas faites. Et le culte de la Force aurait été proscrit.
Un chevalier Jedi ? Non, loin de là. Un instant, Saevus songea à nier les faits, mais il se ravisa rapidement, après tout, quoi de plus néfaste pour l'Ordre d'avoir un membre renégat tuant des soldats de la république froidement. Cela ne ferait qu'augmenter la haine de la République envers les Jedi, et cela, c'était une bonne chose, et Saevus contait en profiter.
Le Darth haussa un sourcil d'étonnement. Malgré la peur qui parcourait le corps de l'inconnu, il restait fier, ne montrant que très peu cette peur qui le consumait peu à peu. Cela ne put qu'attirer le respect du sith, voilà le genre de comportement qu'il apprenait. Rester digne en toute circonstances, même face à une mort possible imminente. « Ne niez pas le pouvoir de la Force, celle-ci vous a sauver plusieurs fois déjà. La Force est présente partout, en toute choses, même en vous, être de peu de foi. ». Voilà qu'il se mettait à parler comme un Jedi, voyant la Force comme une entité à sa propre volonté. Et non pas comme un outil du pouvoir.
Divin, n'est-ce pas ? Mon rapport sera difficile à faire. Un Jedi immense, à l'apparence balafrée, bidouillée par les machines, qui ramasse des fleurs, et qui tue mon escorte personnelle. Je trouve la situation singulière et cocasse. Bien. Laissez-moi à présent vous dire pour quelles raisons vous vous êtes fichu dans un pétrin sans nom. Je me présente : Amiral Hannibal Troy, de la République Fédérale, commandant suprême de la flotte coalisée. Je viens de placer la planète sous embargo depuis quelques heures environ. Aucun vaisseau n'a le droit de décoller, sous peine d'être réduit en miettes par mon petit bébé que vous voyez suspendu dans le ciel, juste au-dessus de Theed. Je vous présente l'Alexander. Vous êtes piégé. Et le pire pour vous, c'est que vous venez de tuer quatre soldats de la République. Ma garde personnelle, des soldats de la Brigade Bleue, pour être plus précis.
A nouveau, le sith se retrouva à croupis, admirant la beauté de cette fleur qu'il tenait toujours dans sa main. Elle était parfaite, c'était bien le moins que méritait son amour, la femme avec qui il avait passé les plus belles années de sa vie, avec qui il allait avoir un fils. Ce terrible souvenir de cet accouchement revint à l'esprit du sith, comme frappé par un fantôme du passé, il tomba à la renverse, continuant de fixer la fleur, ses yeux comme perdu dans les pétales de la rose. « Divin. C'est pour toi Labara. » Marmonna t-il oubliant presque la présence de l'amiral devant lui. Ses souvenirs ressurgissaient dans son esprit, voyant à nouveau sa bien aimé là, devant lui. Elle était si belle, comme toujours, elle était son phare dans l'obscurité, quelque-part, Saevus était persuadé qu'elle était là, quelque-part, veillant sur lui. « Lève toi Raedan. Lève toi mon amour... » Sa voie résonnait dans tout son être. Le sith sortant finalement de ses souvenirs, se releva, faisant face à l'amiral. Il restait muet.
La Brigade Bleue, est composée de soldats fanatisés. Comme vous, les Jedi. Votre acte, est considéré comme un attentat, du point de vue de la République, et la sentence officielle est l'emprisonnement à vie. Mais étant donné les circonstances, c'est avec plaisir que je vous condamnerais à mort. Bien sûr, vous ne vous laisseriez pas faire, et c'est tout à votre honneur, et vous me tueriez. Seulement, les conséquences seraient désastreuses pour vous par la suite. Mes 300 hommes se lancerait à votre poursuite, sans oublier les agents de renseignements en poste sur Naboo, et les forces militaires locales. Vous ne pourriez pas quitter la planète se trouvant sous embargo. Vous êtes fort, mais contre toute une armée, j'ai des doutes. Tôt ou tard, vous seriez capturé. Et alors, vous auriez à affronter la colère de la Brigade Bleue. A bord de l'Alexander, vous seriez torturé, jusqu'à ce que vous souhaiteriez votre mort. Puis une fois à Coruscant, vous seriez livré à nos services secrets, qui, je vous l'assure, savent s'y faire avec les Jedi comme vous. J'ignore quel sort ils vous réserveraient dans un tel cas, mais je peux affirmer qu'il sera pire que la mort. Le meurtre de l'Amiral de la République, vous coûtera tout, Saevan.
Saevus ria, du moins un son qui ressemblait à un rire sortait de lui. Si seulement il savait, si seulement il savait qu'il pouvait partir comme bon lui semble, blocus ou pas. Les vaisseaux des sith sont équipé de technologies furtive extrêmement sophistiqués, pas même le meilleur des radars ne pourraient détecter la présence d'un vaisseau. Mais soit, laissons le parler, après tout si cela lui faisait plaisir.
Ils vont s'inquiéter et lancer des recherches. Vous avez de la chance, je suis un homme calculateur, et je sais saisir des opportunités. Deux options s'offrent à vous : je vous mets en état d'arrestation, et vous serez déféré dignement à Coruscant, sans bobos, sans rien qui ne vous soit désagréable, et l'investigation sur votre cas commencera. Deuxième option : vous me tuez pour ne pas être mis en arrestation, l'armée vous retrouve sous peu après mon meurtre, torture, Coruscant, re-torture, mise à mort sordide etc … Nous sommes d'accord que dans les deux cas, vous êtes le perdant de l'histoire. Mais je vous propose une troisième solution. Je recherche deux fugitifs dans Theed. Et l'aide d'un chevalier Jedi me permettrait d'accélérer les recherches significativement. Si vous m'aidez, j'oublierai cette histoire. Et c'est ma parole d'Amiral que j'engage.
Et bien, c'est que monsieur l'amiral ne manquait pas de courage, cela amusait Saevus qui ria à nouveau. Au moins, il avait le mérite d'être respectable. « Et bien Amiral, sachez que je respecte votre courage, cependant, vous n'êtes pas en position de me donner des ordres, je quitterais cette planète, avec ou sans blocus, à vous de voir si vous voulez y rester ou pas. » Sur ces mots, le sith s’avança vers l'amiral dévoilant sa taille colossale, dépassent de plusieurs têtes l'amiral. « A moi de vous laisser deux choix. Sois, je vous tue, ici, et maintenant, et je quitte cette planète. Soit, vous restez vivant, et je m'en vais sans que personne de plus ne meurt. » Il marqua une pause et repris. « Cependant, je suis curieux de savoir qui vous recherchez, et je serais presque tenté d'accepter votre proposition. »